Texte:
http://www.advocatesforyouth.org/component/content/522?task=view
"Les traditions néfastes existent sous differentes formes mais, elles trouvent leurs origines communes historiquement dans l'inégalité sociale et économique des relations entre les hommes et les femmes. La mutilation génitale des femmes, les mariages et les matérnités précoces, et l'inégalité entre hommes et femmes ont attiré l'attention du monde entier du fait de leur large dessemination et de leur sévère impact sur la santé et le bien-etre des femmes et des jeunes filles. Les efforts pour changer ou éradiquer ces pratiques sont souvent accueillis de façon suspicieuse ou parfois même hostile par les populations qui vivent ces pratiques, particulièrement quand ces efforts viennent du dehors de la communauté. Pour beaucoup de membres de ces communautés, mettre fin a ces traditions est inimaginable, surtout lorsque ces pratiques sont parties intégrantes de leur tissu social.
Ce document examine trois pratiques nuisibles qui ont été indexées par l'ensemble de la communauté internationale. Il existe cependant d'autres pratiques avec les mêmes effets débilitants sur la santé physique et psychologique ainsi que sur le bien-être de la femme. C'est le cas des tabous liés a la nutrition et des pratiques qui entourent la naissance.
La Mutilation Génitale des Femmes
La mutilation génitale des femmes (MGF), connue aussi sous le nom de circoncision ou ablation de l'appareil génital de la femme, est pratiquée aussi bien dans 28 pays Africains que dans certaines régions de l' Arabie et de l'Asie. Elle est de mise également dans les communautés migrantes en Europe, en Australie et aux Etats-Unis. La MGF consiste a retrancher une partie ou l'intégralité de la partie externe de l'organe génital de la femme pour des raisons culturelles on non médicales.
Entre 100 et 132 millions de femmes et de jeunes filles vivantes ont subi la mutilation génitale. Dans un an, 2 millions de femmes et de jeunes filles passeront par la même opération.Quoique communément identifiée comme préscription religieuse, on ne lui retrouve aucun fondement doctrinal ni dans le Coran, ni dans la Bible. Dans beaucoup de societés cependant, elle est marque d'un rite de passage important de l'enfance a la matérnité. Dans d'autres, les gens pensent que la mutilation génitale assure la virginité et bride le désir sexuel de la femme. On lui attribue des vertues ésthètiques et hygièniques; elle empêche la promiscuité et augmente la fértilité.
Elle est généralement faite sans anésthésie, avec des méthodes hygièniques douteuses et des instruments rudimentaires. Il en resulte comme conséquences, la maladie ou la mort pour cause d'infection, d'hémorragie, de tétanos ou d'empoisonement du sang. Au Soudan, l'infibulation cause la mort de 10 a 30% des jeunes filles.4 La douleur consécutive à l'opération en soi peut causer de profondes altérations psychologiques. Il est également prouver que pareille opération rend les relations sexuelles très pénibles pour les femmes. Les femmes ayant subi la mutilation génitale ont généralement des accouchements prolongés et très compliqués.
Le mariage et la maternité constituent des étapes importantes dans la vie de la plupart des femmes. Rejeter la mutilation génitale signifie pour elles une eventuelle perte de leur statut de femme et leur rejet de la commuauté. Dès lors, les femmes deviennent le plus souvent les défenseurs les plus ardus de ladite mutilation. Les femmes demeurent d'importantes courroies de transmission des traditions culturelles, un rôle hautement valorisé aussi bien par les hommes que par les femmes. En plus, ceux qui pratiquent la mutilation génitale plaident fortement pour son maintien, car elle constitue, le plus souvent, leur unique ou en tout cas leur plus substantielle source de revenu.
Des Groupements de Femmes et de Defenseurs des Droits de l'Homme ont inséré la MGF dans le programme d'activité de plusieurs gouvernements comme dans celui d'organisations régionales et internationales. La Belgique, le Ghana, la Suède et le Royaume-Uni ont déclaré hors-la-loi differentes formes de MGF, et les gouvernements du Soudan et de Djibouti permettent la clitoridectomie mais pas l'infibulation. Des campagnes de sensibilisation et d'éducation du public ont rendu les gens beaucoup plus ouverts pour en discuter plus librement. Des programmes de recyclage ont ete initiés a l'intention des praticiens de la MGF, soit pour recommencer une nouvelle carrière, ou simplement modifier leurs pratiques tout en sauvegardant leur importance en tant que rite de passage, sans pour autant infliger de la peine aux jeunes filles.
Au mois de Septembre 1997, les Législateurs Africains ont adopté un plan visant à mettre fin à la MGF en Afrique à l'an 2005. Le forum appelait tous les Etats Africains à adopter une législation claire et spécifique pour l'abolition de la MGF et des autres pratiques affligeantes. Le forum leur demandait aussi d'établir urgemment des méchanismes concrets pour la mise en place de politiques nationales et de mesures législatives pour l'élimination de toute forme de violence à l'endroit des femmes et des enfants. La déclaration a été ratifiée par les délégués venus de 40 pays; délégués qui ont condamné les pratiques "dégradantes et inhumaines de la MGF et des autres pratiques nuisibles en Afrique."
Video:https://www.youtube.com/watch?v=ylUUqcEleUg
Audio:
https://www.youtube.com/watch?v=4_LN0hznp-A
Visuel:
http://www.somaliareport.com/index.php/post/3009/Somali_MP_Dies_in_Nairobi
Funerailles Somali
No comments:
Post a Comment